LES INVITÉS DE BORÉAL 2003


Natasha Beaulieu
Depuis quelques années, cette jeune écrivaine va de succès en succès. Lauréate du Prix Septième Continent en 1995, elle est connue pour ses textes de fantastique ou d'horreur. Elle a remporté le Prix Boréal 1996 dans la catégorie de la meilleure nouvelle. Elle a publié de nombreuses nouvelles, surtout dans les genres du fantastique, de l'horreur et du gothique érotique. Finaliste du concours de nouvelles de Radio-Canada, elle a fait paraître en 2000 chez les Éditions Alire, L'Ange écarlate, un premier roman très remarqué. En 2002, elle a remporté le Grand Prix de la Science-Fiction et du Fantastique québécois pour ses nouvelles « Klé » et « BM Zone ». En 2003 est paru son roman L'Eau noire, la suite très attendue de L'Ange écarlate.


René Beaulieu
Il a publié son premier texte en 1978 dans la revue Requiem, l'ancêtre de Solaris, et il a remporté le Prix Dagon en 1980, le Prix Boréal de la nouvelle en 1980 et le Prix Boréal du meilleur livre en 1982 pour son recueil Légendes de Virnie (Éditions Le Préambule, 1981). Il s'est consacré ensuite à l'essai et à la traduction, avant de refaire surface en 1997 avec deux nouveaux recueils de nouvelles, Un fantôme d'amour et Les voyageurs de la nuit. Il publiera quelques nouvelles cette année, prépare un roman et de nouvelles traductions d'auteurs renommés.


Alain Bergeron
Né à Paris, le 11 février 1950, citoyen canadien, il fait des études de sociologie à l'Université Laval ainsi qu'en histoire et politique des sciences. Détenteur d'une maîtrise en administration publique, il est employé au gouvernement du Québec comme conseiller en politiques scientifiques (Conseil de la science et de la technologie). Nouvelliste, il a aussi signé plusieurs romans, dont deux pour jeunes ; son premier roman, Un été de Jessica, a obtenu le Prix Boréal en 1980. Son recueil Corps-machines et rêves d'anges (Éditions Vents d'Ouest, 1997) lui a valu le Grand Prix Québécois de la Science-Fiction et du Fantastique. Il a également remporté le Prix Solaris 1994, le Prix Boréal 1995, et le Prix canadien Aurora 1995 pour une nouvelle. Il vient de publier un nouveau roman de science-fiction chez Alire, intitulé Phaos.


Claude Bolduc
Nouvellier de renommée internationale, spécialiste de la littérature fantastique et d'épouvante, il a publié plus de soixante-dix nouvelles dont on trouve une sélection dans le recueil Les Yeux troubles et autres contes de la lune noire. Délégué par l'Association des auteurs de l'Outaouais au Salon du livre de Besançon en 1997, invité d'honneur au Salon du livre de l'Outaouais en 1999, mis en nomination aux Culturiades de Hull en 1997, puis lauréat du titre d’Artiste de l’année à l’édition 1999 de ces Culturiades, invité à une rétrospective de la littérature fantastique à Marche-en-Famenne (Belgique) en 1999, puis invité à la Convention nationale française de science-fiction en 2002, toujours en Belgique. Plus récemment, il a dirigé le collectif Petites danses de Macabré, un recueil de nouvelles macabres réunissant des auteurs du Québec, de la Belgique et de la France. Il a également publié six romans pour adolescents, dont quatre ont fait partie de la sélection annuelle de Communication-Jeunesse.


Ned Bouhalassa
Ned Bouhalassa compose pour le cinéma, la télévision et la salle de concert. Depuis plusieurs années, il s'intéresse aux musiques hybrides et se plaît à intégrer des éléments de la musique populaire à la musique savante. Passionné du studio virtuel, il passe beaucoup de temps à explorer les derniers logiciels audio-numériques. En 2001, il a participé au jury du Prix Ars Electronica. Cette année, il a composé la trame sonore du long métrage, Sur le seuil. Ses oeuvres électroacoustiques sont édités par empreintes DIGITALes.


Joël Champetier
Joël Champetier écrit depuis une vingtaine d'années. Auteur marquant de la science-fiction et du fantastique québécois, plusieurs fois lauréat du Prix Boréal, rédacteur en chef de Solaris, il a à son actif une vingtaine de nouvelles et treize livres, dont sept romans pour jeunes. Plusieurs prix jalonnent sa carrière, notamment pour son roman La Mémoire du lac (Québec/Amérique, 1994, réédité chez Alire) qui a obtenu en 1995 le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois et le prix Aurora du meilleur roman. Son roman La Taupe et le Dragon a aussi été réédité par Alire et publié aux États-Unis (sous le titre The Dragon's Eye). Il travaillé sur l'adaptation cinématographique de son roman La Peau blanche, dont la sortie en salle est prévu en février 2004 (Zone Films) et est scénariste pour un long-métrage d'animation destiné à la télévision. Son roman le plus récent est Les Sources de la magie (Alire, 2002) et il devrait avoir terminé la rédaction de son prochain roman, lui aussi situé dans l'univers de Contremont, en 2004.


Salvador Dallaire

Début en bande dessinée en 1986 comme collaborateur et intervenant pour le fanzine de BD Sextant (4 numéros). Déjà, à cette époque il jongle avec l'humour et la science-fiction. Vient, en 1992, la sortie d'un premier album en collaboration avec Grazo, Aventure sur Mars, une aventure de Rino et Ouistin. Sa présence se fait surtout remarquer en 1998 lorsqu'il lance le Zine Zag, un fanzine spécialisé dans la publication de bande dessinée québécoise (14 numéros parus à ce jour). Il prépare actuellement un album de bande dessinée consacré à des personnages développés dans le Zine Zag, Pollux et Joe Gâdeboi. Après 12 ans dans des boîtes de communication, il gagne son pain depuis 5 ans comme directeur de l'infographie dans un journal hebdomadaire.


Jean-Paul Eid
Oeuvrant dans le domaine de la BD depuis 1985, Jean-Paul Eid a plus particulièrement collaboré au magazine CROC où ont été diffusées les surréalistes aventures de Jérôme Bigras dont deux albums ont été publiés : Bungalopolis et On a marché sur mon gazon aux éd. Logiques. Passant de l'humour absurde au récit d'anticipation, il publie en 2000 Scaphandre 8 aux éd. Mille-îles/400 coups, le premier tome de la série Le Naufragé de Memoria, co-scénarisé avec le dramaturge Claude Paiement. Le 2ème tome de cette série, intitulé L'Abîme, sortira en 2003. Il a également collaboré comme bédéiste à plusieurs magazines dont Les Débrouillards et Safarir. Il poursuit parallèlement une carrière d'illustrateur publicitaire et éditorial.


Éric Gauthier
Éric Gauthier a grandi en Abitibi, a étudié à Ottawa, a déménagé à Montréal et a voyagé un peu, mais pas assez. C'est un homme qui cultive ses obsessions. Ses écrits lui ont valu plusieurs prix, dont le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois. C'est aux Dimanches du conte du Sergent recruteur qu'il a fait ses débuts en tant que conteur. Depuis, il a donné des spectacles jusqu'en France et au Yukon. Il raconte surtout des histoires modernes et étranges qu'il écrit lui-même, à grands renforts de café noir. Plusieurs d'entre elles sont regroupées dans son premier livre, Terre des pigeons, paru aux éditions Planète rebelle.


Serena Gentilhomme
Serena Gentilhomme est née à Florence, un treize février, le soir d'un dimanche carnavalesque particulièrement blême. Depuis, elle s'est installée à Besançon (France), où elle enseigne l'histoire du cinéma italien, à la Faculté de Lettres, en tant que maîtresse de conférences (italien) à l'Université de Franche-Comté. Ceci ne l'empêche pas de sortir quelques diableries, tel son roman Villa Bini (L'Harmattan, 1997), ou plus récemment, Les Nuits étrusques (Naturellement, 1999), qui n'est pas la suite du premier et a été bien reçu par les amateurs du genre. Grande spécialiste de l'œuvre de Mario Bava, elle nous fera partager ses connaissances en cinéma et littérature fantastiques. En 2002, elle a réuni l'anthologie Noires Soeurs (Éditions de l'OEil du Sphinx) où figurent en bonne place cinq auteurs québécois.


Jean-Pierre Guillet

Jean-Pierre Guillet est un touche à tout. Tour à tour biologiste (baccalauréat de l’Université de Montréal), conseiller pédagogique (au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu), étudiant (à la maîtrise en Library and Information Science de l’Université McGill) et père (de trois terrestres extras), il a déniché quelques trous dans son espace temps pour accoucher d’une quinzaine de livres (contes écologiques, romans jeunesse, recueil de nouvelles et, bien sûr, science-fiction) publiés chez divers éditeurs (Quintin, Héritage, Tisseyre et Alire). Il a obtenu le Prix de littérature jeunesse du Conseil des Outaouais en 1993 et en 1997. En 1998, une première incursion martienne lui vaut le prix Aurora pour L’Odyssée du Pénélope. En 2003, il ose une suite au classique de H.G. Wells (La Guerre des mondes) avec son dernier né, La Cage de Londres (chez Alire).


Karim Hussain
Né en 1974 à Ottawa, Karim Hussain a commencé par expérimenter avec des films en Super-8 dans sa jeunesse. Son premier long métrage, Subconscious Cruelty (2000), l'a établi sur le circuit des festivals de films européens et internationaux (Sitges, Stockholm, Fantasporto, Bruxelles, Athènes, etc.) comme un réalisateur remarquable par son audace et son originalité. Depuis, il a co-signé le scénario du film espagnol Oblivion (qui sera réalisé par Nacho Cerda et produit par le studio espagnol FILMAX) et aussi d'un pseudo-documentaire espagnol, Coffin of Light. Avec Julien Fonfrède, il a réalisé le court-métrage La dernière voix (The City Without Windows) qui a connu un grand succès dans les festivals internationaux (Toronto, Vancouver, Stockholm, Rotterdam, Montréal-FCMM, Sitges, San Sebastian, etc.) et qui a été mis en nomination pour un Jutra. Entre 1997 et 2001, il a travaillé pour le festival FanTasia. En ce moment, il travaille sur deux nouveaux longs métrages, La belle bête, une adaptation du premier roman de Marie-Claire Blais, qui a signé le scénario elle-même, et Ojo Azul, une co-production avec Angel Films du Chili. Son film du moment, Ascension, est un long métrage qui met en vedette Marie-Josée Croze et qui aura eu sa première mondiale au Festival international du Nouveau Cinéma et des Nouveaux Médias de Montréal. Le film sera ensuite présenté au festival de Sitges en Espagne.


Thierry Labrosse
Né en 1961 pendant la tempête de neige du siècle, Thierry conserve une affection toute particulière pour les caribous. Autodidacte, il travaille longtemps dans la publicité. Un peu écœuré, il s'est tourné récemment vers le story board de dessin animé comme gagne-pain. La bande dessinée est un second métier. Il a fait ses premiers début dans les années 80 pour Black Label, une bière canadienne. À Toronto, elle a paru trop osée. Au Québec, elle est arrivée trop tôt pour être appréciée, le mouvement BD ne prenant de l'ampleur que depuis peu. Début 90 il se lance dans l'essai avorté de Culasse, mais qui lui ouvrira les portes des éditions Soleil. Avec leur scénariste vedette Arleston, il crée le monde futuriste de Bug Hunters en 1995. Tout en superbes couleurs directes, celles-ci ne correspondent malheureusement pas au goût européen. Il récidive en 2000 avec une nouvelle héroïne du futur, la flamboyante Moréa, en laissant ce coup-ci à d'autres le soin de la couleur. Pour Moréa, il reçoit le prix Bédélys Découverte en 2000. Le deuxième volume paraît durant l'été 2002. Un troisième est en préparation.


Michèle Laframboise
Riche d'une formation de géographe et d'ingénieure de l'École Polytechnique, elle a plusieurs cordes à son arc. Bédéiste qui a signé entre autres le conte fantastique Pianissimo ! chez Zone Convective en 1997, elle a amorcé avec un égal talent une carrière littéraire en signant des nouvelles publiées dans le collectif Transes Lucides (1999) et la revue Solaris, ainsi qu'un roman pour adultes, Ithuriel (Naturellement, 2001). Elle s'est signalée en faisant paraître le roman jeunesse Les Nuages de Phoenix dans la collection Jeunesse-pop des éditions Médiaspaul, roman qui lui a valu le Prix Cécile-Gagnon de l'Association des écrivains québécois pour la jeunesse. Ses space-opéras récents, dans la nouvelle collection Jeunesse-Plus des éditions Médiaspaul, Piège pour le « Jules-Verne » et Le Stratège de Léda, mêlent aventure et humour. Elle réside désormais en Ontario.


Shariann Lewitt
Le roman Rebel Sutra (Tor Books, 2000) est le dernier livre en date de la romancière étatsunienne Shariann Lewitt. Spécialiste de la SF dure, elle a signé huit autres romans dans cette veine depuis 1987. Elle a également publié une trentaine de nouvelles dans plusieurs anthologies et revues, y compris Solaris. Diplômée en biologie, elle a aussi fait des études en théâtre. Elle enseigne à MIT et vit à Boston en compagnie de son mari et de deux oiseaux.


Stéphane Marsan
Né en 1970 à Paris, Stéphane Marsan a suivi des études de philosophie avant de rentrer dans l'édition, par hasard, par goût de la littérature et de l'imaginaire. D'abord dans le jeu de rôle, en tant que scénariste, créateur d'univers puis directeur éditorial. En 1995 il fonde les éditions Mnémos et lance ce que d'aucuns ont appelé une « école française de fantasy » dont les principales figures sont Gaborit, Colin, Grimbert, Calvo, Kloetzer. Puis, il prend un nouveau chemin en créant, le 1er avril 2000 (ce n'est pas une blague), les éditions Bragelonne (hommage à Alexandre Dumas, bien sûr) avec Alain Névant (ex-co-fondateur de Science-Fiction Magazine) et Barbara Liano (ex-Mnémos elle aussi), qui publient essentiellement de la fantasy, française et étrangère. Entre temps, il a commis une anthologie au Fleuve Noir (Royaumes) et quelques romans, ainsi qu'une nouvelle.


Julie Martel
Née à Longueuil en 1973, elle collabore à la revue Solaris depuis 1991 ainsi qu'à d'autres revues de manière épisodique. Nadjal, son premier roman, est paru dans la collection Jeunesse-Pop des éditions Médiaspaul en 1995. Elle a aussi publié des nouvelles dans le collectif Orbite d'approche et obtenu un baccalauréat en communications à l'Université du Québec à Montréal. Elle travaille maintenant dans les domaines du cinéma, de la télé et de la vidéo. Depuis 1995, elle a livré les cinq tomes de la série de fantasy « Les guerres d'Eghantik », composée de La quête de la Crystale, Un traître au temple, Le château d'Amitié, Désillusions et Le Guet-apens. Spécialiste de la fantasy, elle a aussi signé La lettre de la Reine (1999) et À dos de dragon (2002), deux romans hors-série mais toujours dans la collection Jeunesse-Pop.


Laurent McAllister

Il est né à Ottawa, en 1987, lors d'une rencontre entre Yves Meynard et Jean-Louis Trudel. Tirant son nom d'une nouvelle d'Yves Meynard, il a fait paraître sa première nouvelle en 1988, « Les protocoles du désir ». Sa seconde nouvelle, « Le pierrot diffracté », est parue dans Solaris en 1992. Mise en nomination pour le Prix Boréal, elle a été reprise dans Escales sur Solaris en 1994. D'autres nouvelles ont suivi au fil des ans, obéissant à une règle : ne jamais se répéter. Il y a donc eu une nouvelle écrite en moins d'une heure, un canular littéraire, un canevas de roman inspiré par des dessins, une histoire de vampires à Longueuil, un hommage à Serge Brussolo, une nouvelle en anglais, une réécriture du Petit Chaperon Rouge... Depuis 1991, Laurent McAllister travaille sur un space-opéra ambitieux toujours en chantier. En 2000, il débute une série de romans pour jeunes, « Les Îles du Zodiaque ». Le premier volume, Le Messager des orages, est sorti en 2001 chez Médiaspaul et a remporté le Prix Boréal 2002. Le deuxième volume, Sur le chemin des tornades, est sorti plus tôt cette année, également chez Médiaspaul.


Yves Meynard
Auteur du roman de fantasy Le Livre des chevaliers (Alire, 1999), d'abord paru aux États-Unis sous le titre The Book of Knights, il est connu pour ses nouvelles appréciées tant en France qu'aux États-Unis ou au Canada. On en retrouve certaines dans son recueil La Rose du désert. Né en 1964, il détient un doctorat en informatique et travaille comme programmeur-analyste. Directeur littéraire de la revue Solaris de 1994 à 2000, il a publié plus de quarante nouvelles. Depuis 1995, il a publié onze livres, dont deux courts romans et six romans pour jeunes. Ses œuvres lui ont valu plusieurs prix Boréal et Aurora, ainsi que le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois, en 1994. Les éditions Médiaspaul publieront en février les deux livres qui continueront le cycle pour jeunes amorcée par Le Fils du Margrave (1997). Il travaille actuellement sur un nouveau roman de fantasy en anglais, intitulé Chrysanthe à titre provisoire.


Francine Pelletier
Née en 1959 à Laval, elle a fait des études en enseignement du français à l'U.Q.À.M. Depuis 1983, elle a signé une vingtaine de livres, ainsi que des nouvelles en revue, puis en anthologies et en collectifs. Elle a remporté le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois en 1988 pour sa nouvelle « La petite fille du silence » (dans le recueil Le Temps des migrations) et elle l'a obtenu à nouveau en 1999 pour les deux derniers volumes de sa trilogie « Le Sable et l'Acier », Samiva de Frée et Issabel de Qohosaten, publiés par les les éditions Alire. En fait, cette trilogie débutée avec Nelle de Vilvèq (Alire, 1997) lui a aussi valu un Prix Aurora et un Prix Boréal.


Jean-Jacques Pelletier
Il enseigne la philosophie depuis plusieurs années au CEGEP Lévis-Lauzon. Écrivain aux horizons multiples, sa grande passion pour le thriller ne l'empêche pas d'explorer avec tout autant de talent l'univers du fantastique, comme en témoignent son recueil L'Assassiné de l'intérieur (L'Instant même, 1997) et la nouvelle « La Bouche barbelée » qui a remporté en 1993 le concours de nouvelles de Radio-Canada. Outre ces activités, il s'intéresse de près à la gestion financière des caisses de retraite, à l'univers des médias, à l'évolution des arts... et à ses chats. Son roman Blunt - Les treize derniers jours a été repris en feuilleton dans La Presse en 1997-1998 et La Chair disparue est reprise en feuilleton en ce moment dans ce même journal. Il s'est acquis une solide réputation en publiant chez Alire des romans qui sont de véritables succès populaires, tout particulièrement La Chair disparue (1998) et L'Argent du monde (2001). Il a récemment fait paraître la nouvelle édition de La Femme trop tard, autrefois publié chez Québec/Amérique dans la collection Sextant en 1994.


Pierre Pevel

Né en 1968 et grand admirateur d’Alexandre Dumas père, il choisit en 1996 de se consacrer à l'écriture et signe alors (sous le pseudonyme de Pierre Jacq) plusieurs romans de fantasy pour les éditions du Khom-Heïdon : Premier Sang (1996), La Voie du Sang (1996), Le Prix du Sang (1997) et In Memoriam (1998). En 2001, il publie (sous son nom, auquel il ne renoncera plus) Les Ombres de Wielstadt au Fleuve Noir, depuis repris en livre de poche. Ce roman fantastico-historique qui marque un tournant dans sa carrière est couronné par le prestigieux Grand Prix de l’Imaginaire 2002. Sa suite, Les Masques de Wielstadt, est sortie en 2002, également au Fleuve Noir, en même temps qu'il signait une incursion dans la science-fiction, Viktoria 91 (Imaginaires Sans Frontières, 2002). Cette année, il vient de voir paraître Les Enchantements d’Ambremer (Le Pré Aux Clercs, 2003), le premier livre des aventures d'un mage dans le Paris de la Belle Époque. Pierre Pevel vit à Nancy en France.


Patrick Senécal
Né à Drummondville en 1967 et bachelier en études françaises de l'Université de Montréal, il enseigne depuis quelques années la littérature, le cinéma et le théâtre au cégep de Drummondville. Il publie en 1994 un premier roman d'horreur. En 1997, le théâtre de La Licorne monte à Montréal sa première pièce, Les Aventures de l'inspecteur Hector. Son troisième roman, Sur le seuil (Alire, 1998), a obtenu des critiques enthousiastes et a inspiré un long métrage réalisé par Éric Tessier, avec Michel Côté et Patrick Huard, qui est sorti sur nos écrans ce mois-ci. Après Aliss (Alire, 2000), qui a obtenu le Prix Boréal 2001, il a signé un suspense psychologique, Les sept jours du talion (Alire, 2002). En 2001 et 2003, les éditions Alire ont réédité ses deux premiers romans, soit 5150, rue des Ormes et Le Passager.


Daniel Sernine
Né à Montréal en 1955, il détient un baccaulauréat en histoire et en maîtrise en bibliothéconomie de l'Université de Montréal. Praticien du genre fantastique comme de la science-fiction, il a publié près d'une centaine de contes et nouvelles en revue depuis 1975, ainsi que plus d'une trentaine de romans et de recueils, autant pour adultes que pour jeunes. Membre fondateur de la revue Solaris, directeur littéraire de la collection Jeunesse-Pop aux éditions Médiaspaul, directeur de Lurelu, il a reçu de nombreux prix pour ses nouvelles et ses romans, aussi bien en France qu'ici : le Grand Prix de la Science-fiction et du Fantastique québécois 1996, pour Sur la scène des siècles, L'Arc-en-cercle et La traversée de l'apprenti sorcier ; le Prix Boréal 1994 du meilleur livre pour le roman Manuscrit trouvé dans un secrétaire ; le Prix 12/17 de la Foire du Livre de Brive et du Salon du Livre de Montréal,1992, pour Le cercle de Khaleb ; le Grand Prix de la Science-fiction et du Fantastique québécois 1992, pour Boulevard des étoiles, À la recherche de monsieur Goodtheim, Le cercle de Khaleb et Les rêves d'Argus.


Guy Sirois
Sous le nom de Michel Martin, il a signé en collaboration avec Jean Dion des nouvelles marquantes de la science-fiction d'ici. Bibliophile, critique et collectionneur, il assiste à l'évolution du milieu francophone de la SF au Canada depuis bientôt trente ans. Il a préparé avec René Beaulieu un collectif de science-fiction d'ici, Transes Lucides, chez Ashem Fictions. Né en 1951 à Québec et enseignant le français en langue seconde et spécialiste de la science-fiction, il a publié depuis 1973 de nombreux articles dans les revues et magazines spécialisés en France et au Québec (en particulier dans Solaris), et plusieurs nouvelles, dont certaines traduites en anglais (« La tortue sur le trottoir » a reçu le prix Boréal 1990 de la nouvelle) et quelques-unes en collaboration avec Jean Dion sous le pseudonyme de Michel Martin (« Geisha Blues » leur a valu le Grand Prix Logidisque de la science-fiction et du fantastique québécois 1989, ainsi que le Prix Boréal, pour la meilleure nouvelle de l'année). Lecteur occasionnel pour Québec/Amérique, Vents d'Ouest et Alire, il collabore aussi à L'Année de la Science-fiction et du Fantastique québécois en tant que critique et, tout récemment, directeur. Auteur pour la jeunesse depuis peu, il a publié les romans Un voyage de Sagesse (2000) et Horizons blancs (2002) dans la collection Jeunesse-pop des éditions Médiaspaul. Auteur pour la jeunesse depuis peu, il a publié les romans La Clé du monde (2000), Un voyage de Sagesse (2000) et Horizons blancs (2002) dans la collection Jeunesse-Pop des Éditions Médiaspaul.


Jean-Louis Trudel
Né à Toronto, Jean-Louis Trudel est diplômé en physique, en astronomie, et en histoire et philosophie des sciences. Depuis 1994, il a signé 25 livres, dont deux romans de science-fiction et vingt-trois livres pour jeunes. En collaboration avec Paula Johanson, il a réuni une anthologie de nouvelles, Tesseracts 7, pour l'éditeur canadien-anglais Tesseract Books en 1999. Ses nouvelles en français sont parues dans imagine... et Solaris, et dans d'autres revues ou collectifs, au Canada comme en Europe. Ses nouvelles en anglais sont parues dans des anthologies canadiennes et étatsunienne, ainsi que dans des revues comme ON SPEC et Prairie Fire. Il a obtenu le Grand Prix de la Science-Fiction et du Fantastique québécois en 2001, un Prix Boréal en 1999 et plusieurs Prix Aurora. Quand il a le temps, il s'adonne aussi à la traduction et à la critique littéraire.


Élisabeth Vonarburg
Lauréate de nombreux prix Aurora, finaliste des prix Tiptree et Philip K. Dick, elle a publié non seulement au Canada, en français et en anglais, mais aussi aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Née en 1947 (Paris, France), citoyenne canadienne depuis 1976, elle vit à Chicoutimi depuis 1973. Agrégée de Lettres (Dijon, 1972), Ph.D en création littéraire (Laval, 1987), écrivaine à plein temps depuis 1990, elle collabore à Solaris depuis 1974. Traductrice, auteure du manuel Comment écrire des Histoires, guide de l'explorateur, elle a signé un recueil de poésie, deux livres jeunesse, quatre recueils, trois romans traduits en anglais, en allemand et en roumain, et une grande fresque en cinq volumes, « Tyranaël » (1996-1997), Prix Boréal 1997. Elle a aussi eu le Grand prix de la SF française 1982, le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois en 1993 et 1997, le Prix du Gala du livre du Saguenay Lac Saint-Jean en 1993 et 1997 et, en 1998, le Prix Femme & Littérature du Conseil québécois du Statut de la femme. Depuis l'an 2000, ses nouvelles paraissent dans une série de recueils lancée par les éditions Alire, dont La Maison au bord de la mer (2000) et Le Jeu des coquilles de nautilus (2003) sont les premières livraisons.


Peter Watts
Lauréat d'un Prix Aurora pour sa nouvelle en anglais « A Niche », parue dans Tesseracts 3 en 1990 et reprise dernièrement dans The Hard SF Renaissance (Tor Books, 2003), Peter Watts en fait un premier roman, Starfish (Tor Books, 1999). Celui-ci est tout de suite salué, entre autres par le New York Times, et il est en mis en nomination pour le John W. Campbell Memorial Award. La suite de Starfish, intitulée Maelstrom (Tor Books, 2001), a également été très remarquée et elle a d'ailleurs convaincu Spider Robinson de le classer parmi les meilleurs auteurs actuels de SF dure (“one of the very best hard-sf writers alive”). Ces deux ouvrages tirent profit de la formation scientifique de l'auteur, docteur en biologie marine, exploitant des idées à la pointe de la recherche en biologie moderne. Peter Watts écrit actuellement Behemoth, qui complètera la trilogie amorcée avec Starfish, et il continue à faire partie de la rédaction de la revue canadienne-anglaise On Spec. Ses nouvelles sont réunies dans le recueil Ten Monkeys Ten Minutes (Tesseract Books, 2001). En français, on a pu le lire dans Solaris.